Réunion de cabinet élargie aux DR et DD

Réunion de cabinet élargie aux DR et DD

Sangafowa-Coulibaly annonce une année 2023 consacrée à l’action

L’année 2023 ne sera pas de tout repos pour les agents du Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie. C’est ce qui ressort de la prise de parole de Mamadou Sangafowa-Coulibaly, premier responsable de ce département ministériel, ce mercredi 25 janvier 2023.

 

En effet, à la faveur de la réunion de cabinet élargie aux Directeurs régionaux et départementaux tenue à la Maison de l’Entreprise, Sangafowa-Coulibaly a engagé ses collaborateurs à un taux d’exécution de 100% des projets de son Ministère pour cette année

 

« L’année 2023 sera consacrée à l’action, c’est-à-dire à l’implémentation des plans d’action qui auront été arrêtés et engagés pour traduire en actions et résultats concrets la vision du du Président de la République Alassane Ouattara pour le développement économique de la Côte d’Ivoire », a-t-il fait savoir.

 

Selon lui, les chantiers qui ont été initiés et qui sont en cours de mise en œuvre ont pour socle l’actualisation de la politique de développement des ressources énergétiques et extractives de la Côte d’Ivoire. « Je sais pouvoir compter sur votre mobilisation et votre engagement professionnels, pour que l’année 2023 soit marquée, à tous les niveaux, du sceau de la recherche de l’excellence opérationnelle », a fait savoir le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie.

 

Toutes ces actions, a-t-il indiqué, sont le fruit du séminaire organisé du 29 juin au 1er juillet 2022 et qui a permis de prendre le pool de ce ministère afin de tracer les sillons de l’avenir. D’où la création au mois d’octobre 2022, de trois groupes de travail : La valorisation des ressources humaines du Ministère ; La dématérialisation des procédures métiers du Ministère ; Et la gestion optimale de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle et la lutte contre l’orpaillage illicite. Et cela, pour accélérer la transformation qualitative de la gouvernance au sein du Ministère.

 

Tout en insistant sur un travail en équipe axé sur les résultats, Sangafowa-Coulibaly a également salué cette réunion qui permet de s’imprégner des réalités du terrain avec cette présence des Directeurs régionaux et départementaux. Avant de rappeler que le contexte économique international est particulièrement préoccupant, avec les impacts de la pandémie de la Covid 19, la désorganisation de la chaîne logistique, la guerre en Ukraine.

 

Ce qui a engendré une profonde crise énergétique mondiale accentuée par le très net renchérissement du cours du dollar, une hausse significative de la facture énergétique des ménages et des entreprises, en Europe, aux Etats Unis et ailleurs dans le monde.

 

En Afrique, plusieurs pays ont même annoncé au mois de décembre dernier, des augmentations importantes des prix des produits pétroliers à la pompe ainsi que des tarifs de l’électricité. Sur l’année 2022, le cours du baril de pétrole brut a connu des pics à 118,810 dollars US en mars 2022 et 123,702 dollars US en juin 2022. La hausse moyenne sur l’année 2022 a été de 43,21%. Le cours du gaz butane a quant à lui augmenté de 25,38%.

 

« En Côte d’Ivoire, pour préserver le pouvoir d’achat des ménages et garder l’activité économique à flot, Le Président de la République, SEM Alassane Ouattara a mis à contribution le budget de l’Etat pour maintenir les prix et la consommation à des niveaux les plus bas de la sous-région. Le secteur de l’électricité de notre pays est financièrement déséquilibré depuis plusieurs années. La vérité des chiffres est que les produits des ventes d’énergie sont structurellement inférieurs à leur coût de production. Le prix de vente de l’électricité est de fait subventionné par l’Etat. », a retracé Sangafowa-Coulibaly.

 

Conscient que la crise énergétique mondiale s’inscrit dans la durée, avec ses implications qui sont très clairement structurelles, le Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, a relevé que « nous devons en tirer les conséquences de façon responsable, au risque de compromettre la viabilité économique de la filière énergétique globale de notre pays ».

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