La Côte d’Ivoire signe 5 contrats de partage de production avec l’Américain Murphy
Intensifier l’exploration du bassin sédimentaire ivoirien. Telle est la quintessence de la signature de Contrats de Partage et de Production (CPP) qui a eu lieu le mercredi 14 juin 2023 au cabinet du Ministre Sangafowa-Coulibaly, entre l’État de Côte d’Ivoire à travers Petroci Holding, et le Groupe américain Murphy Exploration & Production.
Le ministre s’est
félicité de cet accord portant sur les blocs pétroliers CI-102, CI-103, CI-502,
CI-531 et CI-709. Il a insisté sur la riche expérience de Murphy :
« Ce groupe américain nous donne beaucoup d’espoir. Nous avons foi en
notre bassin sédimentaire qui a permis deux découvertes majeures de pétrole.
L’une en septembre 2021 et l’autre en juillet 2022. Cela dénote de
l’attractivité de notre bassin sédimentaire ». Sangafowa-Coulibaly a également
rendu hommage à tous ceux qui mettent un point d’honneur à promouvoir le bassin
sédimentaire ivoirien.
Selon le ministre, la
signature de ces CPP est une opportunité pour booster le développement du
secteur pétrolier. « Nous devons aller vite car nous avons besoin d’énergie.
Nous plaçons beaucoup d’espoir dans cette signature et le Président de la
République, Alassane Ouattara, attend une autre découverte de pétrole ».
Eric Hambly, vice-président
exécutif du Groupe Murphy Exploration & Production n’a pas tari d’éloges à
l’endroit du potentiel ivoirien et a marqué sa satisfaction d’ajouter la Côte
d’Ivoire sur la liste des pays avec lesquels sa société travaille. « Nous
sommes heureux d’établir ce partenariat avec le gouvernement ivoirien. Nous
tenons à saluer l’excellent processus de négociation qui s’est déroulé entre
nos deux parties, même si, je peux l’avouer, les négociateurs ivoiriens sont
très chevronnés. Nous vous le réitérons, nous voulons accomplir de grandes
choses en Côte d’Ivoire »
Hormis le bloc
pétrolier CI-102, les autres blocs sont situés en eaux profondes. L’attribution de ces blocs à Murphy permettra
d’intensifier l’exploration du bassin sédimentaire ivoirien et d’accroître
l’offre de gaz naturel destinée au secteur de l’électricité.